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Groupe B - Grèce - Corée du Sud : Preview
Outsiders de cette poule B, la Grèce et la Corée du Sud s'affrontent ce samedi après-midi, à 11h30 GMT, au Nelson Mandela Bay. Si les Grecs auront l'impression d'évoluer à domicile, de par la forte communauté hellène présente à Port Elizabeth, les Sud-Coréens nourrissent beaucoup d'ambitions pour leur huitième participation à une Coupe du monde. Avec sa défense de fer, la formation d'Otto Rehhagel aura fort à faire face à une attaque coréenne prometteuse.
La Grèce ne veut plus faire de la figuration, ou du moins éviter de revivre la terrible expérience du Mondial 1994. En effet, tout le peuple grec garde en mémoire le triste souvenir de sa première participation à la Coupe du monde, où les hommes emmenés à l'époque par Alketas Panagoulias avaient connu un parcours catastrophique, avec dix buts encaissés pour aucun inscrit. Une affront que la population avait su tourner en dérision, comme nous l'avait expliqué le journaliste Panagiotis Spiliopoulos: "En Grèce, il y a une blague au sujet de la Coupe du monde 1994. La question est: "Avec quel système la Grèce a-t-elle joué aux Etats-Unis? Et la réponse est 4-4-2! Car ils ont encaissé quatre buts face à l'Argentine, quatre contre la Bulgarie et enfin deux par le Nigeria!".
La meilleure défense, c'est la défense
Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts athéniens et la population espère à présent pareil sort à celui de 2004, où Angelos Charisteas et ses coéquipiers avaient - à la surprise générale - décroché le Championnat d'Europe des Nations. Si l'obtention d'un sacre mondial tient plus de l'utopie que de la réalité, la Grèce vise avant tout une victoire en phase de groupe, ce qui serait une première pour elle. Et le sorcier Otto Rehhagel peut compter sur une bande de vieux briscards pour parvenir à ses fins. Que ce soit Katsouranis, Karagounis ou encore Seitaridis, le technicien allemand possède un bloc défensif hermétique et soudé.
Face à la vitesse des Coréens, le sélectionneur grec hésite à mettre en place un 3-5-2 afin de bloquer les couloirs et ainsi contrer des joueurs comme Park Ji-Sung ou Lee Chung-Yong. En attaque, le héros de 2004, Angelos Charisteas, devrait être accompagné de Theofanis Gekas, meilleur buteur des éliminatoires de la zone Europe avec 10 réalisations. Seul le défenseur Moras, titulaire habituel, manquera à l'appel pour cause de blessure au mollet droit.
Park Ji-Sung, le fer de lance
Mais la Grèce devra se méfier des Guerriers Taeguk, emmenés par sa star mancunienne, Park Ji-Sung. Prophète en son pays, il est le premier Sud-Coréen à s'être illustré de manière notable sur le Vieux Continent. Avec une vingtaine de match en moyenne par saison, et ce depuis maintenant cinq ans, Park est bien évidemment la pièce maîtresse du système mis en place par le sélectionneur Huh Jung-Moo. Mais les Diables Rouges possèdent d'autres atouts offensifs, qui pourraient mettre à mal la rigueur défensive des Blanc et Bleu. Avec des éléments comme le Monégasque Park Chu-Young ou le prometteur ailier droit de Bolton, Lee Chung-Yong, la sélection asiatique devrait essentiellement utiliser les couloirs afin d'étirer le bloc grec.
Le seul mystère résidera dans la solidité défensive de l'équipe, qui ne compte qu'un seul joueur évoluant en Europe, Cha Du-Ri, dans la modeste formation de Fribourg, club promu en Bundesliga cette saison. Mais la Corée du Sud a démontré qu'elle pouvait être robuste et tenir le choc face aux meilleures attaques du monde, en témoigne sa courte défaite face à l'Espagne (0-1) en match de préparation. Cette première rencontre du groupe B s'annonce donc indécise et il est certain que Grecs et Sud- Coréens feront tout pour bien débuter le premier Mondial ayant lieu sur le continent africain.
Outsiders de cette poule B, la Grèce et la Corée du Sud s'affrontent ce samedi après-midi, à 11h30 GMT, au Nelson Mandela Bay. Si les Grecs auront l'impression d'évoluer à domicile, de par la forte communauté hellène présente à Port Elizabeth, les Sud-Coréens nourrissent beaucoup d'ambitions pour leur huitième participation à une Coupe du monde. Avec sa défense de fer, la formation d'Otto Rehhagel aura fort à faire face à une attaque coréenne prometteuse.
La Grèce ne veut plus faire de la figuration, ou du moins éviter de revivre la terrible expérience du Mondial 1994. En effet, tout le peuple grec garde en mémoire le triste souvenir de sa première participation à la Coupe du monde, où les hommes emmenés à l'époque par Alketas Panagoulias avaient connu un parcours catastrophique, avec dix buts encaissés pour aucun inscrit. Une affront que la population avait su tourner en dérision, comme nous l'avait expliqué le journaliste Panagiotis Spiliopoulos: "En Grèce, il y a une blague au sujet de la Coupe du monde 1994. La question est: "Avec quel système la Grèce a-t-elle joué aux Etats-Unis? Et la réponse est 4-4-2! Car ils ont encaissé quatre buts face à l'Argentine, quatre contre la Bulgarie et enfin deux par le Nigeria!".
La meilleure défense, c'est la défense
Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts athéniens et la population espère à présent pareil sort à celui de 2004, où Angelos Charisteas et ses coéquipiers avaient - à la surprise générale - décroché le Championnat d'Europe des Nations. Si l'obtention d'un sacre mondial tient plus de l'utopie que de la réalité, la Grèce vise avant tout une victoire en phase de groupe, ce qui serait une première pour elle. Et le sorcier Otto Rehhagel peut compter sur une bande de vieux briscards pour parvenir à ses fins. Que ce soit Katsouranis, Karagounis ou encore Seitaridis, le technicien allemand possède un bloc défensif hermétique et soudé.
Face à la vitesse des Coréens, le sélectionneur grec hésite à mettre en place un 3-5-2 afin de bloquer les couloirs et ainsi contrer des joueurs comme Park Ji-Sung ou Lee Chung-Yong. En attaque, le héros de 2004, Angelos Charisteas, devrait être accompagné de Theofanis Gekas, meilleur buteur des éliminatoires de la zone Europe avec 10 réalisations. Seul le défenseur Moras, titulaire habituel, manquera à l'appel pour cause de blessure au mollet droit.
Park Ji-Sung, le fer de lance
Mais la Grèce devra se méfier des Guerriers Taeguk, emmenés par sa star mancunienne, Park Ji-Sung. Prophète en son pays, il est le premier Sud-Coréen à s'être illustré de manière notable sur le Vieux Continent. Avec une vingtaine de match en moyenne par saison, et ce depuis maintenant cinq ans, Park est bien évidemment la pièce maîtresse du système mis en place par le sélectionneur Huh Jung-Moo. Mais les Diables Rouges possèdent d'autres atouts offensifs, qui pourraient mettre à mal la rigueur défensive des Blanc et Bleu. Avec des éléments comme le Monégasque Park Chu-Young ou le prometteur ailier droit de Bolton, Lee Chung-Yong, la sélection asiatique devrait essentiellement utiliser les couloirs afin d'étirer le bloc grec.
Le seul mystère résidera dans la solidité défensive de l'équipe, qui ne compte qu'un seul joueur évoluant en Europe, Cha Du-Ri, dans la modeste formation de Fribourg, club promu en Bundesliga cette saison. Mais la Corée du Sud a démontré qu'elle pouvait être robuste et tenir le choc face aux meilleures attaques du monde, en témoigne sa courte défaite face à l'Espagne (0-1) en match de préparation. Cette première rencontre du groupe B s'annonce donc indécise et il est certain que Grecs et Sud- Coréens feront tout pour bien débuter le premier Mondial ayant lieu sur le continent africain.
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