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Groupe C : Angleterre - Etats-Unis : Preview
L'Angleterre entre en piste. Figurant parmi les favoris dans cette Coupe du monde 2010, l'équipe aux Trois Lions affrontent les Etats-Unis, ce samedi à 18h30 GMT.
Face à ce qui devrait être leur adversaire le plus coriace dans le groupe C, les troupes de Fabio Capello vont rapidement être plongées dans le vif du sujet et devoir assumer leur statut. Les Américains n'ont quant à eux rien à perdre, et ont bien l'intention de s'inspirer de leurs glorieux ainés, qui avaient battu l'Angleterre lors de la seule confrontation entre les deux équipes en Coupe du monde.
"C'est notre match le plus facile, car il n'y a aucune pression sur nous pour le gagner. Personne ne s'attend à ce qu'on prenne quoi que ce soit". Jonathan Spector, le défenseur américain, le sait. Les Etats-Unis sont données battues d'avance face à l'Angleterre. Considérés comme des prétendants à la victoire finale, les Anglais se méfient toutefois d'une équipe qui a brillé lors de la dernière Coupe des confédérations l'année dernière en Afrique du Sud. Surtout que l'équipe aux Trois Lions n'a aucune certitude au moment d'aborder sa première rencontre dans cette Coupe du monde.
Rooney, seule constante
Aux interrogations de départ s'est en effet ajouté le forfait de Rio Ferdinand, le capitaine désigné pour ce Mondial. Un coup dur qui a contraint Fabio Capello à revoir ses plans avant même le début de la compétition. Mais le technicien italien l'a affirmé: il connaît le onze qui débutera la rencontre face aux Etats-Unis. Il est bien le seul. De l'autre côté de la Manche, les médias se déchirent pour savoir qui sera titulaire dans le but entre Green, Hart et James, avec un léger avantage pour ce dernier du fait... de son numéro, le 1, qui pourrait être un indice déterminant. En l'absence de Ferdinand, Carragher et King sont en concurrence pour accompagner Terry en charnière centrale, tandis que le probable forfait de Barry pour cette rencontre devrait pousser Capello à associer Gerrard, le nouveau capitaine, et Lampard dans l'entrejeu. Une association qui a montré ses limites par le passé, les deux joueurs se marchant régulièrement sur les pieds.
Tant de points en suspens qui ne perturbent pas plus que ça une Perfide Albion sûre de sa force et consciente de disposer d'un atout de poids en la personne de Wayne Rooney. "Wayne peut faire de cette Coupe du monde la sienne comme Pelé ou Maradona l'ont déjà fait, a prévenu Steven Gerrard en conférence de presse. Il est dans une période fantastique et a fait une saison incroyable, probablement sa meilleure". Il n'empêche que le héros attendu, dont la cheville droite lui a fait rater la fin de saison, n'a pas trouvé le chemin des filets lors de la préparation de son équipe, convaincante face au Mexique (3-1), puis franchement poussive face au Japon (2-1). Deux prestations qui n'ont pas entamé le moral des supporters anglais, qui devraient débarquer en nombre en Afrique du Sud, sûrs que leur équipe peut de nouveau remporter le trophée, 44 ans après sa victoire à domicile.
La "confiance tranquille" des États-Unis
Mais pour espérer jouer les premiers rôles, il ne faudra pas se louper face aux Etats-Unis. Deuxièmes de la Coupe des confédérations l'année dernière après avoir notamment mis fin à la série d'invincibilité de l'Espagne (2-0), les Américains retrouvent la terre de leurs exploits avec la ferme intention d'assumer leur rôle de trouble-fête à la domination anglaise annoncée dans le groupe C. "L'équipe est animée d'une confiance tranquille. Aux Etats-Unis, personne n'attend grand-chose. La seule pression, c'est celle que nous nous imposons", a expliqué Jonathan Spector sur le site de la Fifa.
Les troupes de Bob Bradley seraient bien inspirées de prendre exemple sur leurs ainés pour déjouer les pronostics. Lors du Mondial 1950 au Brésil, les Etats-Unis, alors composés uniquement d'amateurs, avaient accompli l'un des exploits les plus retentissants de la Coupe du monde en disposant, à la surprise générale, d'une équipe d'Angleterre bien trop sûre d'elle (1-0). Si l'écart entre les nations est beaucoup moins important qu'il y a soixante ans, tout autre résultat qu'une victoire anglaise serait en tout cas l'une des premières sensations de ce Mondial.
L'Angleterre entre en piste. Figurant parmi les favoris dans cette Coupe du monde 2010, l'équipe aux Trois Lions affrontent les Etats-Unis, ce samedi à 18h30 GMT.
Face à ce qui devrait être leur adversaire le plus coriace dans le groupe C, les troupes de Fabio Capello vont rapidement être plongées dans le vif du sujet et devoir assumer leur statut. Les Américains n'ont quant à eux rien à perdre, et ont bien l'intention de s'inspirer de leurs glorieux ainés, qui avaient battu l'Angleterre lors de la seule confrontation entre les deux équipes en Coupe du monde.
"C'est notre match le plus facile, car il n'y a aucune pression sur nous pour le gagner. Personne ne s'attend à ce qu'on prenne quoi que ce soit". Jonathan Spector, le défenseur américain, le sait. Les Etats-Unis sont données battues d'avance face à l'Angleterre. Considérés comme des prétendants à la victoire finale, les Anglais se méfient toutefois d'une équipe qui a brillé lors de la dernière Coupe des confédérations l'année dernière en Afrique du Sud. Surtout que l'équipe aux Trois Lions n'a aucune certitude au moment d'aborder sa première rencontre dans cette Coupe du monde.
Rooney, seule constante
Aux interrogations de départ s'est en effet ajouté le forfait de Rio Ferdinand, le capitaine désigné pour ce Mondial. Un coup dur qui a contraint Fabio Capello à revoir ses plans avant même le début de la compétition. Mais le technicien italien l'a affirmé: il connaît le onze qui débutera la rencontre face aux Etats-Unis. Il est bien le seul. De l'autre côté de la Manche, les médias se déchirent pour savoir qui sera titulaire dans le but entre Green, Hart et James, avec un léger avantage pour ce dernier du fait... de son numéro, le 1, qui pourrait être un indice déterminant. En l'absence de Ferdinand, Carragher et King sont en concurrence pour accompagner Terry en charnière centrale, tandis que le probable forfait de Barry pour cette rencontre devrait pousser Capello à associer Gerrard, le nouveau capitaine, et Lampard dans l'entrejeu. Une association qui a montré ses limites par le passé, les deux joueurs se marchant régulièrement sur les pieds.
Tant de points en suspens qui ne perturbent pas plus que ça une Perfide Albion sûre de sa force et consciente de disposer d'un atout de poids en la personne de Wayne Rooney. "Wayne peut faire de cette Coupe du monde la sienne comme Pelé ou Maradona l'ont déjà fait, a prévenu Steven Gerrard en conférence de presse. Il est dans une période fantastique et a fait une saison incroyable, probablement sa meilleure". Il n'empêche que le héros attendu, dont la cheville droite lui a fait rater la fin de saison, n'a pas trouvé le chemin des filets lors de la préparation de son équipe, convaincante face au Mexique (3-1), puis franchement poussive face au Japon (2-1). Deux prestations qui n'ont pas entamé le moral des supporters anglais, qui devraient débarquer en nombre en Afrique du Sud, sûrs que leur équipe peut de nouveau remporter le trophée, 44 ans après sa victoire à domicile.
La "confiance tranquille" des États-Unis
Mais pour espérer jouer les premiers rôles, il ne faudra pas se louper face aux Etats-Unis. Deuxièmes de la Coupe des confédérations l'année dernière après avoir notamment mis fin à la série d'invincibilité de l'Espagne (2-0), les Américains retrouvent la terre de leurs exploits avec la ferme intention d'assumer leur rôle de trouble-fête à la domination anglaise annoncée dans le groupe C. "L'équipe est animée d'une confiance tranquille. Aux Etats-Unis, personne n'attend grand-chose. La seule pression, c'est celle que nous nous imposons", a expliqué Jonathan Spector sur le site de la Fifa.
Les troupes de Bob Bradley seraient bien inspirées de prendre exemple sur leurs ainés pour déjouer les pronostics. Lors du Mondial 1950 au Brésil, les Etats-Unis, alors composés uniquement d'amateurs, avaient accompli l'un des exploits les plus retentissants de la Coupe du monde en disposant, à la surprise générale, d'une équipe d'Angleterre bien trop sûre d'elle (1-0). Si l'écart entre les nations est beaucoup moins important qu'il y a soixante ans, tout autre résultat qu'une victoire anglaise serait en tout cas l'une des premières sensations de ce Mondial.
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