Groupe G: Brésil 2-1 RDP Corée;La foudre domine la fougue
Les admirateurs de la Seleçao et, - disons le - le monde entier, s’attendaient à un feu d’artifice. Finalement, ils n'ont eu que quelques étincelles et un éclair de génie signé Maicon. Car lors de la deuxième rencontre du Groupe G de la Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil a eu toutes les peines du monde à battre la RDP Corée.
Peut-être la résistance nord-coréenne est elle aussi dû au manque d’imagination flagrant des quintuples champions du monde pendant près d’une heure. Elano avait allumé la première mèche de loin (7’), imité par Robinho dans la même minute, mais pour le même résultat : le gardien Myong Guk Ri obesrve de loin les missiles brésiliens. Au lieu de choisir une autre option, les Sud-américains s’entêtent curieusement dans cet exercice. Bastos y ajoute la variante du rebond, mais a aussi peu de précision que ses coéquipiers (10’). Dans la série frappe de mule, Maicon a aussi son mot à dire, mais si la note artistique est légèrement supérieure, il n’y a toujours aucune conséquence au tableau d’affichage (27’).
De leur côté, les Asiatiques font aussi chauffer leurs armes et envoient deux décharges sur le vaisseau auriverde. Jong Tae Se tient d’abord tête à trois Brésiliens et oblige Julio Cesar à se salir les genoux pour cueillir sa frappe (11’), tandis qu’à la demi-heure de jeu, sur un corner tiré en deux temps, Kwang Chon Ri croise et écrase son tir des 16 mètres (32').
La puissance et la grâce
Le Brésil ne tremble pas, mais ne brille pas non plus, et on imagine que les mots de Dunga à la pause n’ont été tendres. Du coup, le Brésil redevient… brésilien et enchaîne les passes courtes et précises. Sur l’une d’elles, distillée par Elano vers Maicon parti dans son dos, le latéral brésilien se retrouve sur la ligne de but, excentré côté droit. Tout le public de l’Ellis Park de Johannesburg, et les onze Coréens sur la pelouse, s’attendent au centre en retrait, mais le Milanais a une autre idée en tête, et de la foudre dans le pied : sa frappe pure et sans angle passe tentre Ri et son poteau et libère enfin le Brésil (55’, 1:0). A peine le temps de se remettre de ce coup de génie que les Chollimas sont à nouveau dépassés, mais cette fois, la grâce remplace la puissance : une passe en diagonale de Robinho déséquilibre toute la défense asiatique et Elano endosse le costume de buteur en croisant son plat du pied droit (72’, 2:0). Le Brésil est enfin entré dans la Coupe du Monde.
Seul problème, la RDP Corée ne veut pas en sortir trop vite. Les joueurs de Jong Hun Kim décident donc de montrer que eux non plus ne sont pas maladroits dans la maîtrise du Jabulani. Sur un long centre de la droite, Tae Se remet de la tête en retrait pour Yun Nam Ji, qui élimine deux Brésiliens avant d’inscrire le premier but nord-coréen sur la scène mondiale depuis 1966 (894, 2:1).
Le Brésil assume son statut de favori, la RDP Corée celui de trouble-fête. Chacun essaiera de le confirmer lors de la prochaine journée, respectivement contre la Côte d’Ivoire et le Portugal.
Les admirateurs de la Seleçao et, - disons le - le monde entier, s’attendaient à un feu d’artifice. Finalement, ils n'ont eu que quelques étincelles et un éclair de génie signé Maicon. Car lors de la deuxième rencontre du Groupe G de la Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil a eu toutes les peines du monde à battre la RDP Corée.
Peut-être la résistance nord-coréenne est elle aussi dû au manque d’imagination flagrant des quintuples champions du monde pendant près d’une heure. Elano avait allumé la première mèche de loin (7’), imité par Robinho dans la même minute, mais pour le même résultat : le gardien Myong Guk Ri obesrve de loin les missiles brésiliens. Au lieu de choisir une autre option, les Sud-américains s’entêtent curieusement dans cet exercice. Bastos y ajoute la variante du rebond, mais a aussi peu de précision que ses coéquipiers (10’). Dans la série frappe de mule, Maicon a aussi son mot à dire, mais si la note artistique est légèrement supérieure, il n’y a toujours aucune conséquence au tableau d’affichage (27’).
De leur côté, les Asiatiques font aussi chauffer leurs armes et envoient deux décharges sur le vaisseau auriverde. Jong Tae Se tient d’abord tête à trois Brésiliens et oblige Julio Cesar à se salir les genoux pour cueillir sa frappe (11’), tandis qu’à la demi-heure de jeu, sur un corner tiré en deux temps, Kwang Chon Ri croise et écrase son tir des 16 mètres (32').
La puissance et la grâce
Le Brésil ne tremble pas, mais ne brille pas non plus, et on imagine que les mots de Dunga à la pause n’ont été tendres. Du coup, le Brésil redevient… brésilien et enchaîne les passes courtes et précises. Sur l’une d’elles, distillée par Elano vers Maicon parti dans son dos, le latéral brésilien se retrouve sur la ligne de but, excentré côté droit. Tout le public de l’Ellis Park de Johannesburg, et les onze Coréens sur la pelouse, s’attendent au centre en retrait, mais le Milanais a une autre idée en tête, et de la foudre dans le pied : sa frappe pure et sans angle passe tentre Ri et son poteau et libère enfin le Brésil (55’, 1:0). A peine le temps de se remettre de ce coup de génie que les Chollimas sont à nouveau dépassés, mais cette fois, la grâce remplace la puissance : une passe en diagonale de Robinho déséquilibre toute la défense asiatique et Elano endosse le costume de buteur en croisant son plat du pied droit (72’, 2:0). Le Brésil est enfin entré dans la Coupe du Monde.
Seul problème, la RDP Corée ne veut pas en sortir trop vite. Les joueurs de Jong Hun Kim décident donc de montrer que eux non plus ne sont pas maladroits dans la maîtrise du Jabulani. Sur un long centre de la droite, Tae Se remet de la tête en retrait pour Yun Nam Ji, qui élimine deux Brésiliens avant d’inscrire le premier but nord-coréen sur la scène mondiale depuis 1966 (894, 2:1).
Le Brésil assume son statut de favori, la RDP Corée celui de trouble-fête. Chacun essaiera de le confirmer lors de la prochaine journée, respectivement contre la Côte d’Ivoire et le Portugal.
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