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Paraguay - Espagne : Deux styles, un rêve
Une langue commune, mais deux cultures footballistiques diamétralement opposées. D'un côté, le Paraguay assoit son jeu sur une défense solide. De l'autre, l'Espagne mise tout sur la création et l'attaque. Les deux nations hispanisantes ont rendez-vous en quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, avec comme enjeu une place dans le dernier carré… et dans l'histoire. En se hissant parmi les huit meilleures sélections du monde, l'Albirroja a déjà battu un record national. Comme on dit souvent : à partir de maintenant, c'est du bonus. La Roja, quant à elle, a disputé cinq quarts de finale dans l'épreuve suprême, sans jamais réussir à aller plus loin. Mais la génération sacrée championne d'Europe en 2008 a montré la voie à suivre pour franchir n'importe quelle barrière psychologique.
Le match
Paraguay - Espagne, quarts de finale, Johannesburg, Ellis Park, samedi 3 juillet, 20h30 (heure locale)
Les deux sélections s'apprêtent à en découdre pour la quatrième fois. Le bilan est assez équilibré : 0:0 en amical en 2002, score identique à France 1998 et victoire espagnole 3:1 à Corée/Japon 2002.
La Roja n'a plus perdu contre une équipe sud-américaine en Coupe du Monde de la FIFA depuis 1986. Mais depuis que la Suisse a porté un coup dur aux statistiques, l'Espagne ne s'en remet plus aux chiffres. Pour ce quart de finale, Vicente del Bosque dispose de son effectif au grand complet. Il devrait donc reconduire la formation alignée pour le huitième de finale contre le Portugal, où l'on a retrouvé une formation espagnole brillante et menaçante dès qu'elle joue à une touche de balle.
C'est précisément sur la qualité technique des Espagnols et sur leur vitesse dans la transmission du ballon que Gerardo Martino a attiré l'attention de ses troupes. Dans le camp paraguayen, on a promis de ne pas rester à onze derrière, mais au contraire de presser en milieu de terrain afin de réduire au maximum les espaces pour Andrés Iniesta et Xavi Hernández.
Hormis le milieu latéral gauche Aureliano Torres, qui est toujours incertain, les Guaranis sont tous opérationnels. Seul bémol : la fatigue physique et nerveuse accumulée pendant la prolongation et la série de tirs au but face au Japon a peut-être laissé des traces…
Le duel
Défense - Attaque
Avec l'Uruguay, le Paraguay est l'équipe encore en lice qui a encaissé le moins de buts en Afrique du Sud. Le gardien Justo Villar n'est allé chercher le ballon au fond de ses filets qu'une seule fois. C'était lors de la première sortie de l'Albirroja dans cette Coupe du Monde de la FIFA, contre l'Italie. Samedi à Johannesburg, Villar et sa défense passeront un test grandeur nature puisque l'Espagne possède tout simplement la meilleure attaque de la compétition en termes d'occasions créées. Si l'on reproche aux Ibériques leur manque d'adresse devant le but adverse, David Villa n'en est pas moins à ce jour le meilleur buteur du tournoi, à égalité avec Gonzalo Higuaín et Róbert Vittek (quatre réalisations). Le décor est planté.
La stat
3. Dans son histoire, le Paraguay a atteint à trois reprises les huitièmes de finale de la Coupe du monde de la FIFA. L'Albirroja a perdu 0:3 contre l'Angleterre à Mexique 1986, 0:1 face au pays hôte à France 1998 et à nouveau 0:1, contre l'Allemagne en 2002.
Entendu…
"Ils ont des joueurs qui savent faire la différence, surtout en milieu de terrain. Dans cette zone, il ne faut pas les laisser jouer. La motivation va nous faire oublier la fatigue. Ce groupe a une envie énorme de jouer ce match. Nous avons déjà fait un bon parcours, mais nous voulons aller plus loin. Nos meilleures performances, nous les avons réalisées contre de grandes équipes" - Nelson Valdez, attaquant paraguayen
"Comme le Chili, le Paraguay va nous poser des problèmes. La plus grosse erreur serait de sous-estimer cette équipe. Cela dit, je ne suis pas inquiet par rapport à un éventuel excès de confiance. Ce n'est pas dans la mentalité de mes joueurs. Nous respectons complètement les Paraguayens. Ils ont été excellents au premier tour et ont éliminé le Japon, dont on connaît la qualité, en huitièmes. Il n'y a pas besoin d'en dire plus" - Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne
Une langue commune, mais deux cultures footballistiques diamétralement opposées. D'un côté, le Paraguay assoit son jeu sur une défense solide. De l'autre, l'Espagne mise tout sur la création et l'attaque. Les deux nations hispanisantes ont rendez-vous en quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, avec comme enjeu une place dans le dernier carré… et dans l'histoire. En se hissant parmi les huit meilleures sélections du monde, l'Albirroja a déjà battu un record national. Comme on dit souvent : à partir de maintenant, c'est du bonus. La Roja, quant à elle, a disputé cinq quarts de finale dans l'épreuve suprême, sans jamais réussir à aller plus loin. Mais la génération sacrée championne d'Europe en 2008 a montré la voie à suivre pour franchir n'importe quelle barrière psychologique.
Le match
Paraguay - Espagne, quarts de finale, Johannesburg, Ellis Park, samedi 3 juillet, 20h30 (heure locale)
Les deux sélections s'apprêtent à en découdre pour la quatrième fois. Le bilan est assez équilibré : 0:0 en amical en 2002, score identique à France 1998 et victoire espagnole 3:1 à Corée/Japon 2002.
La Roja n'a plus perdu contre une équipe sud-américaine en Coupe du Monde de la FIFA depuis 1986. Mais depuis que la Suisse a porté un coup dur aux statistiques, l'Espagne ne s'en remet plus aux chiffres. Pour ce quart de finale, Vicente del Bosque dispose de son effectif au grand complet. Il devrait donc reconduire la formation alignée pour le huitième de finale contre le Portugal, où l'on a retrouvé une formation espagnole brillante et menaçante dès qu'elle joue à une touche de balle.
C'est précisément sur la qualité technique des Espagnols et sur leur vitesse dans la transmission du ballon que Gerardo Martino a attiré l'attention de ses troupes. Dans le camp paraguayen, on a promis de ne pas rester à onze derrière, mais au contraire de presser en milieu de terrain afin de réduire au maximum les espaces pour Andrés Iniesta et Xavi Hernández.
Hormis le milieu latéral gauche Aureliano Torres, qui est toujours incertain, les Guaranis sont tous opérationnels. Seul bémol : la fatigue physique et nerveuse accumulée pendant la prolongation et la série de tirs au but face au Japon a peut-être laissé des traces…
Le duel
Défense - Attaque
Avec l'Uruguay, le Paraguay est l'équipe encore en lice qui a encaissé le moins de buts en Afrique du Sud. Le gardien Justo Villar n'est allé chercher le ballon au fond de ses filets qu'une seule fois. C'était lors de la première sortie de l'Albirroja dans cette Coupe du Monde de la FIFA, contre l'Italie. Samedi à Johannesburg, Villar et sa défense passeront un test grandeur nature puisque l'Espagne possède tout simplement la meilleure attaque de la compétition en termes d'occasions créées. Si l'on reproche aux Ibériques leur manque d'adresse devant le but adverse, David Villa n'en est pas moins à ce jour le meilleur buteur du tournoi, à égalité avec Gonzalo Higuaín et Róbert Vittek (quatre réalisations). Le décor est planté.
La stat
3. Dans son histoire, le Paraguay a atteint à trois reprises les huitièmes de finale de la Coupe du monde de la FIFA. L'Albirroja a perdu 0:3 contre l'Angleterre à Mexique 1986, 0:1 face au pays hôte à France 1998 et à nouveau 0:1, contre l'Allemagne en 2002.
Entendu…
"Ils ont des joueurs qui savent faire la différence, surtout en milieu de terrain. Dans cette zone, il ne faut pas les laisser jouer. La motivation va nous faire oublier la fatigue. Ce groupe a une envie énorme de jouer ce match. Nous avons déjà fait un bon parcours, mais nous voulons aller plus loin. Nos meilleures performances, nous les avons réalisées contre de grandes équipes" - Nelson Valdez, attaquant paraguayen
"Comme le Chili, le Paraguay va nous poser des problèmes. La plus grosse erreur serait de sous-estimer cette équipe. Cela dit, je ne suis pas inquiet par rapport à un éventuel excès de confiance. Ce n'est pas dans la mentalité de mes joueurs. Nous respectons complètement les Paraguayens. Ils ont été excellents au premier tour et ont éliminé le Japon, dont on connaît la qualité, en huitièmes. Il n'y a pas besoin d'en dire plus" - Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne
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