ALL - ANG : Écrasante Allemagne ! Mais...
Le huitième de finale très attendu de ce dimanche entre l'Allemagne et l'Angleterre a tenu toutes ses promesses, il est entré dans la légende de la Coupe du monde. Par son résultat final : écrasante victoire de la Nationalmannschaft (4-1), et par son incroyable injustice : le but de Lampard non validé.
30 juillet 1966, stade Wembley, finale de la Coupe du monde : l'Angleterre décroche sur ses terres son premier - et toujours unique - trophée planétaire face à l'Allemagne (4-2 a.p.), grâce au passage à un but ultra-controversé de Geoffrey Hurst, auteur d'un triplé, où l'on n'a jamais réellement su si le ballon avait entièrement franchi la ligne. Quarante-quatre ans plus tard, aucun doute ! Lors du huitième qui opposait, ce dimanche à Bloemfontein, ces deux grandes nations du football, après avoir heurté la barre transversale, le tir de Frank Lampard est clairement entré dans la cage de Neuer, lobé (38e). Le trio arbitral uruguayen peut d'ores et déjà préparé ses bagages, pour eux l'aventure sud-africaine est terminée.
Matthew Upson, aligné en défense centrale au côté de Terry, venait juste de réduire la marque pour les Anglais d'une belle tête suite à un centre parfait de son capitaine Gerrard (1-2, 37e). Upson fut en revanche nettement moins inspiré sur l'ouverture du score de Miroslav Klose, qui résistait à la charge de son vis-à-vis, avant de glisser «Jabulani» au fond des filets d'un tacle de pur finisseur (20e). La 12e réalisation en Coupe du monde de l'attaquant du Bayern lançait enfin les débats et libérait les hommes de Joachim Löw, qui développaient le jeu léché qui avait fait si mal à l'Australie (4-0), en phase de poules.
Müller tue le suspense
A la conclusion d'une action d'école entre Özil, Klose et Müller, en première intention, Lukas Podolski doublait la mise d'un tir croisé du gauche, qui battait David James avec l'aide du poteau (32e). Encore une fois, les attaquants d'origine polonaise ont fait le boulot. En seconde période, Thomas Müller tuait tout suspense en s'offrant un mémorable doublé en trois minutes suite à deux contres assassins (67e, 70e). Impressionnante, l'Allemagne, vainqueur 4-1, affrontera le Mexique ou l'Argentine, vendredi en quarts de finale. Décidément maudit, Lampard, qui n'a toujours pas inscrit le moindre but dans un Mondial, pouvait pester d'avoir encore trouvé la barre sur coup franc (52e). Dans cette rencontre, l'Angleterre a clairement manqué de réussite et de son arme fatale Wayne Rooney, restée muette durant toute la compétition.
Après les cruelles éliminations en demi-finales du Mondial 90 (1-1 a.p., 3-4 t.a.b.) et de l'Euro 96 à domicile (1-1 a.p., 5-6 t.a.b.), l'Angleterre devra vivre avec un troisième très douloureux souvenir face à son vieux rival allemand. Avec des si, on peut faire pas mal de choses, on peut réécrire l'histoire, refaire le monde, c'est presque une lapalissade, mais si le but de Lampard avait logiquement été validé par M. Larionda, ça n'aurait pas tout à fait été la même chanson... Une chose est sûre, on n'a pas fini de débattre sur l'intronisation de la vidéo dans le football.
Le huitième de finale très attendu de ce dimanche entre l'Allemagne et l'Angleterre a tenu toutes ses promesses, il est entré dans la légende de la Coupe du monde. Par son résultat final : écrasante victoire de la Nationalmannschaft (4-1), et par son incroyable injustice : le but de Lampard non validé.
30 juillet 1966, stade Wembley, finale de la Coupe du monde : l'Angleterre décroche sur ses terres son premier - et toujours unique - trophée planétaire face à l'Allemagne (4-2 a.p.), grâce au passage à un but ultra-controversé de Geoffrey Hurst, auteur d'un triplé, où l'on n'a jamais réellement su si le ballon avait entièrement franchi la ligne. Quarante-quatre ans plus tard, aucun doute ! Lors du huitième qui opposait, ce dimanche à Bloemfontein, ces deux grandes nations du football, après avoir heurté la barre transversale, le tir de Frank Lampard est clairement entré dans la cage de Neuer, lobé (38e). Le trio arbitral uruguayen peut d'ores et déjà préparé ses bagages, pour eux l'aventure sud-africaine est terminée.
Matthew Upson, aligné en défense centrale au côté de Terry, venait juste de réduire la marque pour les Anglais d'une belle tête suite à un centre parfait de son capitaine Gerrard (1-2, 37e). Upson fut en revanche nettement moins inspiré sur l'ouverture du score de Miroslav Klose, qui résistait à la charge de son vis-à-vis, avant de glisser «Jabulani» au fond des filets d'un tacle de pur finisseur (20e). La 12e réalisation en Coupe du monde de l'attaquant du Bayern lançait enfin les débats et libérait les hommes de Joachim Löw, qui développaient le jeu léché qui avait fait si mal à l'Australie (4-0), en phase de poules.
Müller tue le suspense
A la conclusion d'une action d'école entre Özil, Klose et Müller, en première intention, Lukas Podolski doublait la mise d'un tir croisé du gauche, qui battait David James avec l'aide du poteau (32e). Encore une fois, les attaquants d'origine polonaise ont fait le boulot. En seconde période, Thomas Müller tuait tout suspense en s'offrant un mémorable doublé en trois minutes suite à deux contres assassins (67e, 70e). Impressionnante, l'Allemagne, vainqueur 4-1, affrontera le Mexique ou l'Argentine, vendredi en quarts de finale. Décidément maudit, Lampard, qui n'a toujours pas inscrit le moindre but dans un Mondial, pouvait pester d'avoir encore trouvé la barre sur coup franc (52e). Dans cette rencontre, l'Angleterre a clairement manqué de réussite et de son arme fatale Wayne Rooney, restée muette durant toute la compétition.
Après les cruelles éliminations en demi-finales du Mondial 90 (1-1 a.p., 3-4 t.a.b.) et de l'Euro 96 à domicile (1-1 a.p., 5-6 t.a.b.), l'Angleterre devra vivre avec un troisième très douloureux souvenir face à son vieux rival allemand. Avec des si, on peut faire pas mal de choses, on peut réécrire l'histoire, refaire le monde, c'est presque une lapalissade, mais si le but de Lampard avait logiquement été validé par M. Larionda, ça n'aurait pas tout à fait été la même chanson... Une chose est sûre, on n'a pas fini de débattre sur l'intronisation de la vidéo dans le football.
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