Coupe de France : Paris tient sa finale
Le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en éliminant difficilement les amateurs de Quevilly (0-1) à Caen. Les Parisiens tenteront de remporter l'épreuve pour la huitième fois de leur histoire face à Monaco, tombeur de Lens (1-0 a.p.) mardi, le 1er mai au Stade de France.
QUEVILLY - PSG : 0-1
But : Erding (50e)
Les amateurs de Quevilly sont tombés la tête haute. Après avoir éliminé trois clubs professionnels (Angers, Rennes et Boulogne-sur-mer), les Normands n'ont pu réaliser l'exploit au stade Michel d'Ornano malgré un public tout acquis à leur cause. Et pourtant, grâce à une belle générosité, Quevilly, pensionnaire de CFA, a longtemps cru le rêve réalisable.
C'est d'ailleurs les amateurs qui entraient dans le match pied au plancher. Une frappe rasante de Colinet donnait le ton de la rencontre (12e). Dans la foulée, Coquio, le meilleur buteur du club, s'y reprenait à deux fois, mais sa reprise était contrée par Armand (13e). En face, Giuly (14e) et Clément (22e) ne trouvaient pas le cadre malgré quelques largesses dans la défense normande. En panne de réalisme, Erding gâchait trois belles occasions (28e, 34e et 38e). Sur une frappe lointaine de Vaugeois, Quevilly aurait pu trouver l'ouverture mais Edel détournait du bout des doigts (42e).
Onzième finale pour le PSG
A la peine durant les quarante-cinq premières minutes, Erding ne manquait pas sa première occasion de la seconde période. Sur un centre d'Armand prolongé de la tête par Giuly, l'attaquant turc ouvrait le score (0-1, 50e). Quevilly ne sombrait pas, bien au contraire. Laup ne profitait pas du manque de sérénité affiché par Edel, son coup-franc était à deux doigts de lober le portier parisien (72e). La fin de rencontre était émaillée d'avertissements (quatre en l'espace de sept minutes !) mais Quevilly continuait à pousser. Sur une ultime tentative des amateurs normands, Laup, encore lui, plaçait une tête qui heurtait le poteau d'Edel (89e).
La chance était passée pour Quevilly. Paris pouvait exulter. Les hommes de Kombouaré se qualifient pour leur onzième finale en Coupe de France. S'ils devaient l'emporter le 1er mai contre Monaco, ce serait alors le huitième trophée des Parisiens dans cette compétition.
LA DECLA : Régis Brouard (entraîneur de Quevilly)
"Pourquoi aurais-je des regrets? Je pense que mes joueurs ont fait le match que j'étais en droit d'attendre d'eux. On encaisse ce but sur une situation malheureuse. Ca s'est pas joué à grand chose. La déception est automatique quand on perd après ce parcours magnifique. Je ne peux que féliciter mes joueurs d'avoir su se hisser à ce niveau. On a su créer des choses mais Paris dégage plus de puissance. Il faut dire les choses comme elles sont. On s'est parfois qualifiés avec la chance pour nous. Là, on a un poteau extérieur. C'aurait pu être intérieur. Ca fait partie du foot. On y croyait. Je remercie tous les gens de s'être déplacés, d'avoir mis cette ambiance formidable, d'avoir poussé. C'était merveilleux. Je remercie aussi l'organisation avant ce match. Ils ont beaucoup travaillé et ce n'était pas évident. Il reste huit matches de championnat. Il va falloir le finir et le respecter. Je sais que les joueurs sont déçus, sûrement abattus même. Il faut remobiliser tout le monde. Je suis fier de la façon dont les joueurs se sont comportés. J'espère qu'ils ont donné beaucoup de plaisir au foot amateur qu'on représentait cette année. J'espère qu'on s'en souviendra longtemps".
Le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de France en éliminant difficilement les amateurs de Quevilly (0-1) à Caen. Les Parisiens tenteront de remporter l'épreuve pour la huitième fois de leur histoire face à Monaco, tombeur de Lens (1-0 a.p.) mardi, le 1er mai au Stade de France.
QUEVILLY - PSG : 0-1
But : Erding (50e)
Les amateurs de Quevilly sont tombés la tête haute. Après avoir éliminé trois clubs professionnels (Angers, Rennes et Boulogne-sur-mer), les Normands n'ont pu réaliser l'exploit au stade Michel d'Ornano malgré un public tout acquis à leur cause. Et pourtant, grâce à une belle générosité, Quevilly, pensionnaire de CFA, a longtemps cru le rêve réalisable.
C'est d'ailleurs les amateurs qui entraient dans le match pied au plancher. Une frappe rasante de Colinet donnait le ton de la rencontre (12e). Dans la foulée, Coquio, le meilleur buteur du club, s'y reprenait à deux fois, mais sa reprise était contrée par Armand (13e). En face, Giuly (14e) et Clément (22e) ne trouvaient pas le cadre malgré quelques largesses dans la défense normande. En panne de réalisme, Erding gâchait trois belles occasions (28e, 34e et 38e). Sur une frappe lointaine de Vaugeois, Quevilly aurait pu trouver l'ouverture mais Edel détournait du bout des doigts (42e).
Onzième finale pour le PSG
A la peine durant les quarante-cinq premières minutes, Erding ne manquait pas sa première occasion de la seconde période. Sur un centre d'Armand prolongé de la tête par Giuly, l'attaquant turc ouvrait le score (0-1, 50e). Quevilly ne sombrait pas, bien au contraire. Laup ne profitait pas du manque de sérénité affiché par Edel, son coup-franc était à deux doigts de lober le portier parisien (72e). La fin de rencontre était émaillée d'avertissements (quatre en l'espace de sept minutes !) mais Quevilly continuait à pousser. Sur une ultime tentative des amateurs normands, Laup, encore lui, plaçait une tête qui heurtait le poteau d'Edel (89e).
La chance était passée pour Quevilly. Paris pouvait exulter. Les hommes de Kombouaré se qualifient pour leur onzième finale en Coupe de France. S'ils devaient l'emporter le 1er mai contre Monaco, ce serait alors le huitième trophée des Parisiens dans cette compétition.
LA DECLA : Régis Brouard (entraîneur de Quevilly)
"Pourquoi aurais-je des regrets? Je pense que mes joueurs ont fait le match que j'étais en droit d'attendre d'eux. On encaisse ce but sur une situation malheureuse. Ca s'est pas joué à grand chose. La déception est automatique quand on perd après ce parcours magnifique. Je ne peux que féliciter mes joueurs d'avoir su se hisser à ce niveau. On a su créer des choses mais Paris dégage plus de puissance. Il faut dire les choses comme elles sont. On s'est parfois qualifiés avec la chance pour nous. Là, on a un poteau extérieur. C'aurait pu être intérieur. Ca fait partie du foot. On y croyait. Je remercie tous les gens de s'être déplacés, d'avoir mis cette ambiance formidable, d'avoir poussé. C'était merveilleux. Je remercie aussi l'organisation avant ce match. Ils ont beaucoup travaillé et ce n'était pas évident. Il reste huit matches de championnat. Il va falloir le finir et le respecter. Je sais que les joueurs sont déçus, sûrement abattus même. Il faut remobiliser tout le monde. Je suis fier de la façon dont les joueurs se sont comportés. J'espère qu'ils ont donné beaucoup de plaisir au foot amateur qu'on représentait cette année. J'espère qu'on s'en souviendra longtemps".