L'Argentine sans peine (0:2)
Ce match du 22 juin à Polokwane entre l’Argentine et la Grèce avait quelque chose d’étrange. Peut-être parce que les hommes d’Otto Rehhagel étaient obligés d’aller de l’avant, contre nature, pour espérer passer ? Ou bien parce que l’Argentine, "presque-mais-pas" qualifiée comptait sept changements dans son onze de départ ?
Le début de match était tout albiceleste : une course plein axe de Sergio Agüero enchaînée d’une frappe trouvait Alexandros Tzorvas (18’). Juan Sebastian Veron décochait un missile de 25 mètres, mais le portier du Panathinaïkos claquait au-dessus (19’). Maxi Rodriguez s’essayait à la frappe en pivot, Lionel Messi enroulait une jolie banane, mais Tzorvas était encore impeccable (46’).
A la pause, les Grecs étaient dehors, puisque Nigérians et Coréens étaient dos à dos à Durban. Du coup, les Hellènes revenaient gonflés à bloc. Mais toujours avec le seul Georgios Samaras devant. L’ailier du Celtic se créait seul une merveille d’occasion mais trouvait le moyen de rater le cadre à bout portant (48’). De quoi booster les Grecs ? Pas vraiment, l’escouade des champions d’Europe 2004 continuant à rechigner à passer à l’offensive.
Quand Messi va, tout va
Erreur assez grossière car laisser les Argentins faire le jeu est un peu suicidaire ces derniers temps. Clemente Rodriguez manquait la cible (58’), Mario Bolatti perdait son duel avec l’excellent Tzorvas (69’) mais ce qui devait arriver arriva : sur un corner cafouillé, Martin Demichelis envoyait le cuir dans les filets, en force (0:1, 77’). Dans l’autre match, les Nigérians étaient revenus de nouveau à hauteur des Coréens.
Incapable de faire le jeu, le Bateau pirate grec continuait de subir la fougue argentine. Et Messi, capitaine d’un soir, peu en vue jusque-là, enclenchait une vitesse. Une superbe accélération au sortir d’un grand pont, une frappe surpuissante, le poteau sauvait les Grecs (86’). Une deuxième poussée de fièvre du Bracelonais, Tzorvas repoussait la frappe, mais dans les pieds du vétéran Martin Palermo, qui ne se faisait pas prier (0:2, 89’).
Avec cette victoire, les Argentins s’offrent un sans faute et le Mexique en huitième de finale. Mais surtout, ils impressionnent encore un peu plus par leur maîtrise. Quant aux Grecs, il pourront regretter de n’avoir pas assez osé.
Ce match du 22 juin à Polokwane entre l’Argentine et la Grèce avait quelque chose d’étrange. Peut-être parce que les hommes d’Otto Rehhagel étaient obligés d’aller de l’avant, contre nature, pour espérer passer ? Ou bien parce que l’Argentine, "presque-mais-pas" qualifiée comptait sept changements dans son onze de départ ?
Le début de match était tout albiceleste : une course plein axe de Sergio Agüero enchaînée d’une frappe trouvait Alexandros Tzorvas (18’). Juan Sebastian Veron décochait un missile de 25 mètres, mais le portier du Panathinaïkos claquait au-dessus (19’). Maxi Rodriguez s’essayait à la frappe en pivot, Lionel Messi enroulait une jolie banane, mais Tzorvas était encore impeccable (46’).
A la pause, les Grecs étaient dehors, puisque Nigérians et Coréens étaient dos à dos à Durban. Du coup, les Hellènes revenaient gonflés à bloc. Mais toujours avec le seul Georgios Samaras devant. L’ailier du Celtic se créait seul une merveille d’occasion mais trouvait le moyen de rater le cadre à bout portant (48’). De quoi booster les Grecs ? Pas vraiment, l’escouade des champions d’Europe 2004 continuant à rechigner à passer à l’offensive.
Quand Messi va, tout va
Erreur assez grossière car laisser les Argentins faire le jeu est un peu suicidaire ces derniers temps. Clemente Rodriguez manquait la cible (58’), Mario Bolatti perdait son duel avec l’excellent Tzorvas (69’) mais ce qui devait arriver arriva : sur un corner cafouillé, Martin Demichelis envoyait le cuir dans les filets, en force (0:1, 77’). Dans l’autre match, les Nigérians étaient revenus de nouveau à hauteur des Coréens.
Incapable de faire le jeu, le Bateau pirate grec continuait de subir la fougue argentine. Et Messi, capitaine d’un soir, peu en vue jusque-là, enclenchait une vitesse. Une superbe accélération au sortir d’un grand pont, une frappe surpuissante, le poteau sauvait les Grecs (86’). Une deuxième poussée de fièvre du Bracelonais, Tzorvas repoussait la frappe, mais dans les pieds du vétéran Martin Palermo, qui ne se faisait pas prier (0:2, 89’).
Avec cette victoire, les Argentins s’offrent un sans faute et le Mexique en huitième de finale. Mais surtout, ils impressionnent encore un peu plus par leur maîtrise. Quant aux Grecs, il pourront regretter de n’avoir pas assez osé.
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