Le bateau bleu sombre
"Bloemfontein, je ne boirai pas de ton eau" : voilà qui aurait pu être le credo de l’équipe de France avant d’affronter l’Afrique du Sud, hôte de la compétition. Pour avoir sombré semblablement à Corée/Japon 2002, Elle, mieux que n’importe quel équipage, savait combien les flots d’une Coupe du Monde de la FIFA pouvaient être agités. Pourtant la galère française a une nouvelle fois chaviré avant les huitièmes de finales de l’épreuve reine. Et ses rameurs ont bu la tasse ce mardi.
Avec de nouveaux moussaillons à son bord (Gaël Clichy, Djibril Cissé, Sébastien Squillaci), et un nouveau capitaine (Alou Diarra), le navire avait pourtant pris le bon cap. Son skipper, Raymond Domenech le rappelait au micro de la FIFA : "C’est une vrai déception, d’autant qu’on était vraiment bien rentrés dans le match." Il devait être motivé par ce vent d’espoir qui poussait péniblement dans le dos des Bleus. A l’issue du match, Florent Malouda soufflait d’ailleurs : "Ce genre de cauchemar aucun joueur ne veut le revivre. On avait pleins d’espoirs, mais on a tout foutu en l’air." Le vent a en fait tourné dés la 20ème minute.
Sur un corner botté par Siphiwe Tshabalala, la tête de Bongani Khumalo mettait la France à l’eau. A peine avait-elle eu le temps de reprendre de l’oxygène qu’une nouvelle vague l'entraînait vers le fond, puisqu’à la 25ème minute Yoann Gourcuff était exclu pour une faute sur MacBeth Sibaya. "Tout allait bien jusqu’à ces coups du sort, cette accumulation de problèmes. Après, à dix contre onze dans ces conditions, ce n’est plus le même match, cela devient plus compliqué", analyse Domenech. Malouda trouve lui l’explication : "Beaucoup de choses négatives sont remontées trop rapidement à la surface, l’extra-sportif a pris le pas sur les préparations de matchs et on a payé cash ces négligences."
Vers de nouveaux horizons
Difficile pour les Français de noyer tous ces problèmes. Pour preuve, ils subissent une nouvelle bourrasque à la 37ème minute quand Katlego Mphela surnageait dans la surface de réparation, poussait la balle au fond des filets et y pêchait la joie des supporters des Bafana Bafana. La France allait chercher l’accalmie en deuxième mi-temps, l’entrée de Malouda à la 45ème allait même insuffler un vent nouveau.
A la 70ème, le joueur de Chelsea profitait d’un ballon de Franck Ribery pour souffler la révolte des Bleus en réduisant le score. Mais la tempête avait trop fait de dégâts à l’embarcation française. "Ce but est anecdotique. On voulait au moins gagner ce match. On a déjoué à chaque match, et moi le premier. On a même échoué à préparer l’après-Domenech, tout est à reconstruire", regrette le Londonien.
Car une fois la page d'Afrique du Sud 2010 tournée, il faudra repartir vers d'autres horizons. Ce sera avec un nouveau capitaine, auquel Raymond Domenech n'a pas manqué de souhaiter bon vent : "C'est la fin d'un cycle, mais il y a une suite. L'équipe de France ne meurt jamais. Je souhaite bonne chance à ceux qui arrivent derrière, et en particulier à mon successeur."
"Bloemfontein, je ne boirai pas de ton eau" : voilà qui aurait pu être le credo de l’équipe de France avant d’affronter l’Afrique du Sud, hôte de la compétition. Pour avoir sombré semblablement à Corée/Japon 2002, Elle, mieux que n’importe quel équipage, savait combien les flots d’une Coupe du Monde de la FIFA pouvaient être agités. Pourtant la galère française a une nouvelle fois chaviré avant les huitièmes de finales de l’épreuve reine. Et ses rameurs ont bu la tasse ce mardi.
Avec de nouveaux moussaillons à son bord (Gaël Clichy, Djibril Cissé, Sébastien Squillaci), et un nouveau capitaine (Alou Diarra), le navire avait pourtant pris le bon cap. Son skipper, Raymond Domenech le rappelait au micro de la FIFA : "C’est une vrai déception, d’autant qu’on était vraiment bien rentrés dans le match." Il devait être motivé par ce vent d’espoir qui poussait péniblement dans le dos des Bleus. A l’issue du match, Florent Malouda soufflait d’ailleurs : "Ce genre de cauchemar aucun joueur ne veut le revivre. On avait pleins d’espoirs, mais on a tout foutu en l’air." Le vent a en fait tourné dés la 20ème minute.
Sur un corner botté par Siphiwe Tshabalala, la tête de Bongani Khumalo mettait la France à l’eau. A peine avait-elle eu le temps de reprendre de l’oxygène qu’une nouvelle vague l'entraînait vers le fond, puisqu’à la 25ème minute Yoann Gourcuff était exclu pour une faute sur MacBeth Sibaya. "Tout allait bien jusqu’à ces coups du sort, cette accumulation de problèmes. Après, à dix contre onze dans ces conditions, ce n’est plus le même match, cela devient plus compliqué", analyse Domenech. Malouda trouve lui l’explication : "Beaucoup de choses négatives sont remontées trop rapidement à la surface, l’extra-sportif a pris le pas sur les préparations de matchs et on a payé cash ces négligences."
Vers de nouveaux horizons
Difficile pour les Français de noyer tous ces problèmes. Pour preuve, ils subissent une nouvelle bourrasque à la 37ème minute quand Katlego Mphela surnageait dans la surface de réparation, poussait la balle au fond des filets et y pêchait la joie des supporters des Bafana Bafana. La France allait chercher l’accalmie en deuxième mi-temps, l’entrée de Malouda à la 45ème allait même insuffler un vent nouveau.
A la 70ème, le joueur de Chelsea profitait d’un ballon de Franck Ribery pour souffler la révolte des Bleus en réduisant le score. Mais la tempête avait trop fait de dégâts à l’embarcation française. "Ce but est anecdotique. On voulait au moins gagner ce match. On a déjoué à chaque match, et moi le premier. On a même échoué à préparer l’après-Domenech, tout est à reconstruire", regrette le Londonien.
Car une fois la page d'Afrique du Sud 2010 tournée, il faudra repartir vers d'autres horizons. Ce sera avec un nouveau capitaine, auquel Raymond Domenech n'a pas manqué de souhaiter bon vent : "C'est la fin d'un cycle, mais il y a une suite. L'équipe de France ne meurt jamais. Je souhaite bonne chance à ceux qui arrivent derrière, et en particulier à mon successeur."
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