Certaines entreprises retransmettront les matchs. Une façon de souder leurs équipes, ou de valoriser en interne l'image de l'entreprise.
A quelques jours de la Coupe du Monde de football, 19% des salariés affirment, selon un sondage commandé par Monster, avoir l'intention de suivre l'événement sportif sur leur lieu de travail. Une proportion - certes un peu moins importante que dans d'autres pays - qui ne pouvait laisser indifférentes les entreprises. Certaines interdiront d'ailleurs formellement à leurs salariés de suivre les matchs au bureau, dans l'espoir de maintenir inchangé leur niveau de productivité. D'après le même baromètre, c'est même un salarié sur cinq qui déclare devoir renoncer, pour cette raison, à certaines rencontres sportives.
La majorité des entreprises ne devrait cependant pas aller jusque là. La plupart, pragmatiques, jugent en effet difficile d'empêcher un adepte de football de suivre un match sur son ordinateur s'il en a envie. Outre les sites de streaming, sites sportifs ou autres radios permettent de suivre le déroulement du match minute par minute en toute discrétion. Partant de ce constat, certaines entreprises ont choisi, plutôt que de frustrer leurs salariés, de tirer partie de l'engouement potentiellement suscité par la Coupe du Monde.
Chez Microsoft, pas de réunion pendant les matchs
C'est notamment le pari lancé par Microsoft, qui équipera son tout nouvel auditorium d'une télévision pour retransmettre certains matchs. Tous les salariés devraient pouvoir s'y rendre sans culpabiliser. «Puisque nos collaborateurs se tiendront de toutes façons au courant, autant leur permettre de partager ce moment dans un esprit de convivialité», explique Laurent Hamel, directeur du marketing et de la communication de Microsoft France. «Sur les créneaux horaires des matchs retransmis, nous avons demandé aux managers de ne pas prévoir de réunion», précise même Laurent Hamel, qui estime en substance que les collaborateurs sont autonomes et responsables, et de ce fait libres d'organiser comme ils le souhaitent leur emploi du temps.
GDF Suez, partenaire officiel de l'Equipe de France de football, se dit également prêt à retransmettre les matchs «en fonction de l'intérêt suscité par le Mondial chez les salariés». «On ne les décourage pas de suivre la Coupe du Monde, au contraire, explique un porte-parole de GDF Suez. Nous voulons qu'ils se retrouvent dans les partenariats que l'on noue, et que cela contribue à les souder. Lors du Mondial 2002, nous avions aménagé le temps de travail des salariés en conséquence».
«On reste une entreprise»
Tournois de babyfoot, organisation d'un jeu-concours sur les pronostics, GDF Suez, comme SFR, autre partenaire de l'Equipe de France, met en place divers dispositifs pour communiquer en interne sur leur engagement footballistique. Une façon comme une autre mais peut-être moins coûteuse qu'une autre - de promouvoir l'image de l'entreprise auprès des salariés, et de souder les équipes. La majorité des entreprises ne devrait cependant pas généraliser cette pratique. «Nous restons une entreprise, rappelle Jérôme Grosjean, directeur marketing chez Varta. Si on commence à regarder tous les matchs, on n'a pas fini». Pour peu que les Bleus ne passent pas le premier tour, les retransmissions risquent de tourner court…
Retour a Prtail Mondial
A quelques jours de la Coupe du Monde de football, 19% des salariés affirment, selon un sondage commandé par Monster, avoir l'intention de suivre l'événement sportif sur leur lieu de travail. Une proportion - certes un peu moins importante que dans d'autres pays - qui ne pouvait laisser indifférentes les entreprises. Certaines interdiront d'ailleurs formellement à leurs salariés de suivre les matchs au bureau, dans l'espoir de maintenir inchangé leur niveau de productivité. D'après le même baromètre, c'est même un salarié sur cinq qui déclare devoir renoncer, pour cette raison, à certaines rencontres sportives.
La majorité des entreprises ne devrait cependant pas aller jusque là. La plupart, pragmatiques, jugent en effet difficile d'empêcher un adepte de football de suivre un match sur son ordinateur s'il en a envie. Outre les sites de streaming, sites sportifs ou autres radios permettent de suivre le déroulement du match minute par minute en toute discrétion. Partant de ce constat, certaines entreprises ont choisi, plutôt que de frustrer leurs salariés, de tirer partie de l'engouement potentiellement suscité par la Coupe du Monde.
Chez Microsoft, pas de réunion pendant les matchs
C'est notamment le pari lancé par Microsoft, qui équipera son tout nouvel auditorium d'une télévision pour retransmettre certains matchs. Tous les salariés devraient pouvoir s'y rendre sans culpabiliser. «Puisque nos collaborateurs se tiendront de toutes façons au courant, autant leur permettre de partager ce moment dans un esprit de convivialité», explique Laurent Hamel, directeur du marketing et de la communication de Microsoft France. «Sur les créneaux horaires des matchs retransmis, nous avons demandé aux managers de ne pas prévoir de réunion», précise même Laurent Hamel, qui estime en substance que les collaborateurs sont autonomes et responsables, et de ce fait libres d'organiser comme ils le souhaitent leur emploi du temps.
GDF Suez, partenaire officiel de l'Equipe de France de football, se dit également prêt à retransmettre les matchs «en fonction de l'intérêt suscité par le Mondial chez les salariés». «On ne les décourage pas de suivre la Coupe du Monde, au contraire, explique un porte-parole de GDF Suez. Nous voulons qu'ils se retrouvent dans les partenariats que l'on noue, et que cela contribue à les souder. Lors du Mondial 2002, nous avions aménagé le temps de travail des salariés en conséquence».
«On reste une entreprise»
Tournois de babyfoot, organisation d'un jeu-concours sur les pronostics, GDF Suez, comme SFR, autre partenaire de l'Equipe de France, met en place divers dispositifs pour communiquer en interne sur leur engagement footballistique. Une façon comme une autre mais peut-être moins coûteuse qu'une autre - de promouvoir l'image de l'entreprise auprès des salariés, et de souder les équipes. La majorité des entreprises ne devrait cependant pas généraliser cette pratique. «Nous restons une entreprise, rappelle Jérôme Grosjean, directeur marketing chez Varta. Si on commence à regarder tous les matchs, on n'a pas fini». Pour peu que les Bleus ne passent pas le premier tour, les retransmissions risquent de tourner court…
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